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Créer un chatbot avec ChatGPT : ce qu’on ne vous dit pas
Cyprien SpelkensCo-fondateur & CSO
Cyprien Spelkens

Créer un chatbot avec ChatGPT : ce qu’on ne vous dit pas

Il y a quelques mois, un client me dit : « On veut un chatbot IA sur notre site, comme sur les gros SaaS américains. Tu sais, un truc qui comprend les questions et répond sans qu’on ait besoin de le nourrir tous les matins. »

Je souris. Parce que je sais ce qu’il s’imagine : un assistant magique, toujours disponible, ultra-intelligent, qui va transformer sa relation client… en deux clics.

Mais voilà. Créer un chatbot avec ChatGPT, c’est pas juste coller une API dans un coin de page.

C’est à la fois une super opportunité… et un sacré terrain miné si on le prend à la légère.

Alors si vous êtes une startup B2B, une PME SaaS ou un responsable produit un peu curieux, asseyez-vous bien. On va parler concrètement : comment on crée un chatbot avec ChatGPT sans se planter (et sans se faire des nœuds au cerveau).

Pourquoi tout le monde veut créer un chatbot avec ChatGPT aujourd'hui ?

On ne va pas se mentir : il y a une hype incroyable autour des chatbots. Mais c’est pas juste une mode. En discutant avec des CEOs hyper sceptiques (et croyez-moi, des bons clients B2B ne croient jamais sur parole), ce qui revient toujours, c’est le besoin de faire plus avec moins : supporter les équipes, générer des leads, répondre h24 sans y cramer le budget.

Et là, une génération d’outils débarque avec ChatGPT au cœur. C’est rapide, c’est smart (enfin… ça dépend), et surtout ça fait moins peur que coder en Python toute la nuit. Si vous êtes maker, no-codeur ou juste curieux : bravo, vous êtes pile au bon endroit dans l’histoire !

Mais je ne vais pas vous vendre du rêve. Oui, ça peut transformer votre business. Mais non, c’est pas magique – et il y a des trucs à savoir avant de vous lancer tête baissée.

ChatGPT, entre fantasmes et vraies possibilités pour votre chatbot

Il faut remettre les pieds sur Terre deux minutes. ChatGPT, c’est avant tout un modèle d’IA génératif de texte, qui peut répondre, écrire, converser… mais sans toujours garder le contexte comme un bon vieil humain. Cela dit, je trouve ça déjà dingue ! Mais, et c’est un gros MAIS, ChatGPT ne va pas deviner à votre place ce que vos clients veulent vraiment, sans être bien accompagné.

Honnêtement, sa force principale — c’est d’être ultra-conversationnel, d’adopter très vite le ton de votre marque, et surtout, d’être disponible en permanence.

Mais les limites, parlons-en. Il n’a pas la mémoire d’un CRM, il ne puise pas vos données clients dans vos outils métiers sans intégration spécifique (d’après des études sur l’intégration des chatbots dans les CRM. Il ne capte pas vos process internes du premier coup

Je vous donne un exemple : un de mes clients, une scale-up SaaS, voulait automatiser l’onboarding avec un chatbot ChatGPT. Résultat ? 85 % des questions étaient réglées en un clin d’œil. Mais pour les cas spécifiques — activation SSO, ou un bug sauvage sur Mac… là, ChatGPT coinçait un peu (et je ne parle pas d’une stats universelle, juste d’un retour de projet terrain).

Bref, pour les cas génériques, c’est bluffant. Pour ce qui est sur-mesure, il faut se retrousser les manches (et parfois bricoler un peu).

Créer un chatbot avec ChatGPT : les 4 vraies étapes (pas juste « brancher une API »)

Je ne vais pas vous noyer avec de la théorie. À mon avis, réussir un chatbot GPT, ça tient à 4 grands piliers.

1. Comprendre à quoi il va vraiment servir (et à qui)

Franchement, c’est là que 80 % des projets se foirent. On veut tout faire d’un coup : FAQ, vente, support, onboarding… le tout en trois jours. Erreur classique.

Commencez petit. Choisissez un use case concret, précis, mesurable.
Exemples :

  • répondre aux questions fréquentes sur vos plans tarifaires,

  • guider un utilisateur dans son onboarding produit,

  • qualifier un lead avant de le passer à un humain.

Posez-vous cette question simple : « À qui parle-t-il, dans quel contexte, et avec quel objectif ? »
Si vous ne pouvez pas y répondre clairement… vous n’êtes pas prêt.

2. Choisir le bon mode d’intégration

Alors là, petit point technique, mais super important.

Quand on dit « créer un chatbot avec ChatGPT », en gros, vous avez trois options :

  • Utiliser un constructeur no-code avec GPT intégré (Landbot, Botpress, etc.) : parfait pour aller vite sans coder, avec des scénarios simples.

  • Passer par l’API OpenAI directement : plus flexible, plus puissant… mais faut mettre les mains dans le cambouis (et avoir un dev sous la main).

  • Utiliser ChatGPT dans un outil comme Zapier, Make ou Retool : intéressant pour faire des workflows IA automatisés, mais ça reste limité côté conversation continue.

3. Soigner (vraiment) le prompt et le contexte

C’est la clé. Votre chatbot, c’est un acteur. Et le script, c’est le prompt.

Si vous lui dites juste « répond aux utilisateurs comme ChatGPT », il va faire n’importe quoi. Des réponses vagues, à côté de la plaque, parfois même toxiques.

Il faut le briefer comme un collaborateur :

  • Qui est-il ?

  • À qui parle-t-il ?

  • Quel ton adopter ?

  • Quelles infos a-t-il à disposition ?

  • Que doit-il éviter à tout prix ?

Exemple de prompt que j’ai utilisé pour un SaaS B2B :

"Tu es Julie, une assistante produit sur un logiciel RH. Tu expliques les fonctionnalités avec clarté et enthousiasme, sans jargon technique. Si tu ne sais pas, tu dis que tu vas escalader à un humain."

Le ton est posé, le rôle est clair. Et surtout : le bot arrête de blablater à côté.

4. Enrichir avec votre base de connaissance (sinon, il va halluciner)

Si vous ne lui donnez aucune donnée métier, votre chatbot va répondre comme un étudiant mal réveillé : talentueux, mais souvent à côté.

Ce qu’il vous faut vraiment, c’est une base bien nourrie — vos FAQ produits, votre documentation technique, des extraits de votre site web, voire des conversations passées avec des clients. Bref, il faut le nourrir avec du concret, sinon il brode, et ça peut vite devenir gênant.

Pourquoi ? Parce que les grandes IA comme ChatGPT formulent leurs réponses à partir de patterns appris — sans lien direct avec vos données, elles peuvent inventer des réponses. Récemment, Financial Times explique que la méthode "Retrieval-Augmented Generation" (RAG), qui exploite vos sources métier pour ancrer les réponses dans des faits, permet de réduire significativement les "hallucinations" — ces réponses plausibles, mais erronées.

En pratique, un chatbot basé sur RAG recherche d’abord dans vos documents (FAQ, base de tickets, manuels, etc.), puis génère sa réponse à partir de là. Cela offre des réponses précises, à jour et contextualisées

Ce qu’on ne vous dit pas (et pourtant…)

Créer un chatbot avec ChatGPT c’est bien. Mais il y a des pièges :

  • L’effet « boîte noire ». C’est tentant de tout laisser à ChatGPT, mais parfois, il va sortir des réponses bizarres. Il faut surveiller. Honnêtement, le nombre de fois où une réponse a failli partir à un client sans vérification…

  • Trop vouloir automatiser, trop vite. Une approche prématurée sans tests ni validation peut conduire à des impairs, voire à la perte de prospects ou de deals. Forrester met en garde contre les mauvaises métriques de succès, l’utilisation hâtive d’un chatbot sans appropriation du parcours client pouvant aboutir à des résultats contraires aux attentes initiales, notamment des prospects perdus

  • Négliger l’expérience utilisateur. Les chatbots qui ne proposent pas d’issue humaine frustrent les utilisateurs et minent la confiance. SaleSmartly insiste sur l’importance d’offrir des choix de navigation clairs, sous peine de faire décrocher l’utilisateur.

  • Oublier la confidentialité. Il est crucial de ne pas transmettre de données sensibles à un modèle d’IA sans garanties. Le respect des bonnes pratiques en matière de confidentialité est essentiel, notamment sous le prisme du RGPD. Gerrish Legal propose des conseils concrets pour concevoir un chatbot conforme aux réglementations en matière de données sur la vie privée

Bref, faut pas voir le chatbot comme le sauveur suprême, mais plutôt comme un assistant hyper efficace… tant qu’on garde un œil dessus.

En résumé : Construisez votre Chatbot mais intelligemment

Pour moi, créer un chatbot avec ChatGPT aujourd’hui, c’est l’opportunité de franchir une vraie étape, même (et surtout) si on n’est pas dev. Honnêtement, ça n’a jamais été aussi simple d’automatiser une partie de la relation client, du support en interne, ou même de générer des leads pendant que vous dormez (si, je l’ai vu chez un client SaaS B2B avec Retalk, il a doublé sa démo inbound sans équipe commerciale supplémentaire… c’est le pied non ?)

Ah, si jamais vous cherchez la formule ultra-prête-à-l'emploi, sans rien avoir à brancher (zéro workflow à bidouiller, même pas une ligne dans Make), gardez un œil sur des solutions comme Retalk. Honnêtement, parfois, payer un SaaS bien foutu, c’est la paix de l’esprit. Votre temps vaut de l’or, après tout !

Voilà. Vous avez tout en main pour tenter votre chatbot ChatGPT, sans vous arracher les cheveux, and trust me, ça vaut largement le coup d’essayer. Vous verrez, la première fois qu’un client obtient sa réponse à 2 h du mat’ sans vous réveiller… vous allez juste regretter de ne pas avoir commencé avant.

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